JDN
– 19 juin 2023
Dans cet article, on portera notre attention sur les plateformes métavers, afin de déterminer quelle option est la plus avantageuse pour les entreprises : plateformes privées, publiques …
Après l’engouement planétaire en 2021 du concept « Métavers » suite à la sortie médiatique de Marc Zuckerberg sur la plateforme META, le concept « Métavers » semble être en perte de vitesse. Or, il est important de ne pas l’enterrer. Cette technologie a beaucoup évolué depuis 2 ans et il est nécessaire de reposer les enjeux du développement de cette technologie en particulier pour les entreprises.
D’autres banques ont connu des crises graves
Les plateformes métavers immersives centralisées ou décentralisées avec différents niveaux d’immersion (Ordinateur/Réalité virtuelle /Réalité augmentée)
Le Métavers avec un grand M ; cette notion est encore en cours de définition mais il s’agit d’une nouvelle façon de consommer “internet” de façon plus immersive
Dans cet article, on portera notre attention sur les plateformes métavers, afin de déterminer quelle option est la plus avantageuse pour les entreprises : se lancer sur des plateformes privées, publiques, ou les deux.
La définition d’un métavers
On peut appeler métavers les plateformes qui combinent les critères suivants :
Immersive, où le monde est fortement interactif avec des expériences couvrant à la fois le physique et le numérique ;
Synchrone, avec des actions et des événements qui se produisent en temps réel ;
Simultanée avec un fonctionnement parallèle et multi-utilisateurs ;
Persistante, où l’univers est continu, sans pause, sans remise à zéro, et toujours accessible.
Les niveaux d’immersion
Les types de plateforme
Les plateformes publiques peuvent être également centralisées et décentralisées. Les plateformes centralisées sont sur des technologies propriétaires qui récoltent les données des utilisateurs dans leur système, comme par exemple « Meta », « Roblox » ou « Minecraft ». Les plateformes décentralisées sont sur des technologies blockchain ouvertes (technologie de registre décentralisé pour transactions sécurisées) avec des utilisateurs qui sont propriétaires de leurs données ; les plus connues sont « The Sandbox » et « Decentraland ».
Plateformes publiques ou plateformes privées ? Quelle option pour les entreprises ?
Concernant les entreprises qui souhaitent innover et se réinventer dans la manière de présenter un projet à distance, les plateformes publiques et privées peuvent être adaptées. Par exemple, suite à la pandémie, NEWEN STUDIOS a créé sa propre plateforme de réalité virtuelle pour présenter ses projets. CONSEIL 3D a développé Hololive, une plateforme privée permettant de présenter ses modèles 3D en réalité augmentée à distance ou en physique. C’est une plateforme très appréciée par les clients industriels notamment. Enfin, il est possible aussi d’utiliser les métavers grand public comme META pour revoir votre manière d’échanger avec ses collègues à distance.
Si l’objectif de l’entreprise est de développer sa notoriété pour activer des nouveaux clients ou une nouvelle cible, il peut s’avérer plus avantageux de s’orienter vers les plateformes publiques. Nike et Gucci par exemple, ont acheté des terrains dans Roblox, Wendy’s a créé son propre jeu dans Fornite nommé « Food Fight » ; toutes ces actions permettent de cibler et créer une expérience unique avec les générations plus connectées nées en 1980 et 2010 (Y, Z et alpha). Il est intéressant de noter que même les acteurs bancaires commencent à se lancer sur le sujet. HSBC a acheté une parcelle de terrain numérique sur la plateforme publique « The Sandbox » pour entrer en contact avec les fans de sports, d’esport et de jeux vidéo.
Conclusion
Par Quentin Lepicard, Consultant Confirmé chez Square Management.
AUTRES ACTUALITÉS EN INNOVATION
CSRD : au-delà de la mesure d’impacts, vers la conception d’un futur désirable
Paru dans Environnement Magazine
Le Product Experience Management, une approche pertinente
Paru dans Revue Banque
Mobilité en France : quelles innovations face à quels enjeux ?
Paru dans LA TRIBUNE