Revue Banque
Plusieurs biais ont freiné le développement de ces solutions, notamment le manque de fluidité des parcours et l’absence de partenariat définis avec les banques, le lien entre l’application et la banque de l’utilisateur le contraignant à un renseignement fastidieux de données. Par ailleurs, si la catégorisation est relativement fiable, le calcul se base sur des estimations de la consommation du client en fonction du lieu de sa transaction, et non sur les achats réellement effectués au détail. Il ne sera pas possible d’indiquer précisément au client quelles sont ses dépenses responsables, ni quelles alternatives s’offrent à lui. Enfin, contrairement aux entreprises contraintes à réaliser des bilans carbones pour respecter et anticiper la réglementation, les particuliers n’ont aucune obligation à avoir recours à ce type de service au quotidien.
L’épargne : un impact carbone à ne pas négliger
Le développement de ces outils de mesure devrait être soutenu par les évolutions apportées par l’intelligence artificielle et pourrait répondre à l’appétence grandissante des clients pour une consommation plus responsable au quotidien. On peut donc facilement imaginer que les banques traditionnelles seront encouragées à investir dans ce type de service et suivre ainsi le chemin déjà tracé par les jeunes pousses de l’investissement responsable, telles que Helios, Green Got ou Only One.
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